Pour les salariés du Crédit agricole Provence-Côte d’Azur, le compte n’y est pas ! Alors que l’inflation sur un an a atteint 5,2 % au mois de mai, les employés de la caisse régionale – 2 500 personnes réparties entre le Var, les Alpes Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence – refusent de se contenter de « l’augmentation collective de seulement 0,77 % » décidée au niveau national pour l’année 2022. Une revalorisation jugée largement insuffisante au vu « des résultats nets supérieurs à 100 millions d’euros » que dégagerait chaque année la banque depuis plus de dix ans.
À l’appel de sept organisations syndicales, les employés de la caisse régionale étaient donc invités à faire grève hier matin. Parmi leurs revendications, « une augmentation mensuelle nette de 150 euros pour tous » et une concertation sur les conditions de travail, qui tendraient à se dégrader. Représentant du personnel pour la CFTC, Yann Ugo dénonce pêlemêle « une trop grande charge de travail, des sous-effectifs, des objectifs commerciaux trop élevés ou encore la pression exercée notamment sur les conseillers professionnels, nombreux à être victimes de burn-out ».
Une délégation syndicale a été reçue à midi par la direction régionale de Draguignan. Mais ni la perspective d’une réouverture des négociations salariales nationales le 28 juin, ni les sujets de discussions posés sur la table ne semblent satisfaire pour l’instant les organisations syndicales. Fort de la mobilisation – « plus de 40 % des salariés ont suivi le mouvement », affirme Yann Ugo – une seconde journée de grève pourrait avoir lieu le 16 juin. Du côté de la direction, on indique que « la mobilisation a été inférieure à 30 % des salariés, et moins de huit agences sur les 210 que compte la Caisse régionale Provence-Côte d’Azur ont dû fermer ». Tout en insistant sur le fait que l’on reste ouvert au dialogue. P.-L. P.
La qualité de la vidéo est pourrie
RépondreSupprimerVotre commentaire n'est pas constructif pour ce débat
SupprimerDepuis quelques années notre pouvoir d'achat n'a fait que diminuer.
RépondreSupprimerEn 2022, avec une inflation qui va dépasser les 2%, un augmentation miséreuse de1.77% du National et 1,68% à PCA, il est temps que nous obtenions une augmentation significative et décente de nos salaires par rapport à la réalité et qui compte pour notre Retraite.
Les primes d'intéressement sont variables et ne comptent pas pour la Retraite.
Les conditions de travail se sont aussi détériorées d'année en année, la charge de travail a beaucoup augmenté, mais pas les salaires.
Les services et agences sont constamment en sous effectif, les agents présents sont obligés de prendre en charge le travail des absents et malgré tout, les salaires augment trop peu..
Par conséquent, les négociations syndicales n'ayant pas abouties, ce mouvement de grève est légitime et indispensable pour nous faire entendre.
La direction aurait dû apporter une réponse immédiate plutôt que de nous demander d’attendre .. un honte et une preuve de plus que l’avis des salariés ne compte pas
RépondreSupprimerExactement!
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